"Au Canada, on estime que 50 000 personnes vivent avec le VIH/SIDA. Au Québec, c'est plus de 14 000 personnes.Le sida frappe sans égard à l'áge, la race, le sexe et la condition sociale. Au Québec seulement, on estime que 14 000 personnes vivent avec le VIH-sida. Le Québec compte le taux le plus élevé d'incidence du VIH chez les femmes et les toxicomanes. Depuis le début de l'épidémie, plus de 5 500 personnes en sont décédées. Le sida, quoi qu'on en pense, tue encore.Depuis 1987, [CPAVIH] représente et défend les droits des personnes atteintes dans le but de tendre vers leur auto-habilitation. Avec ses 1 838 membres répartis à travers le Québec, le CPAVIH constitue le plus important regroupement nation de personnes atteintes du VIH. Il offre gratuitement aux membres des services d'information et de formation sur les traitements disponibles, des services juridiques, ainsi que deux bulletins: Le Point de VIH+ et VIH des arts. Quelque 4 000 demandes d'information et d'intervention sont traitées annuellement sur la problématique du VIH-sida.En 2001, 102 nouveaux membres se sont joints au CPAVIH. Il va sans dire qu'il n'y a pas lieu de s'en réjouir. Manifestement, les messages de prévention, moins nombreux et moins efficaces, ne suffisent plus à freiner la progression du virus.Il est vrai que depuis l'apparition des multi-thérapies, les personnes atteintes de la maladie ont connu un certain répit. Mais le prix à payer pour ce répit est souvent élevé : effets secondaires et toxicité des médicaemts à long terme, pauvreté, perte d'emploi, discrimination, absence de services de soutien psychologique, éviction de logement, eloignement des proches durant les périodes de traitement, échec des traitements et perte de l'assurance-invalidité sont autant de difficultés auxquelles les personnes vivant avec le VIH doivent trop souvent faire face alors que toutes leurs énergies devraient être consacrées à lutter contre la maladie.Le sida n'a pas encore trouvé de cure. Mais contre tous les maux qu'il engendre, nous croyons plus que jamais que l'information constitue un excellent remède. Parce que la vie continue, nous avons besoin de vous. Guy Germain, Directeur général. Marc Lapierre, Président du conseil d'administration.Mot du président d'honneur de la soirée bénéfice 2002 du CPAVIH.La cause est plus que juste: elle nous touche profondément. À titre de premier du Québec, je constate que nos efforts de sensibilisation et d'éducation ont permis de ralentir la propagation du virus du sida et d'accroítre notre sensibilitè face aux personnes qui vivent avec les terribles conséquences de la maladie. En tant que citoyen du Québec, je rève du joir où cette maladie ne constituera plus une menace pour nos enfants et nos petits-enfants.Seulement ce jour n'est pas encore arrivé. Bien sûr, nous pouvons nous réjouir des avancèes de la science. Mais force est de constater que non seulement le virus continue-t-il de progresser et de faire des victimes, mais que les préjugés envers les personnes atteintes perdurent, nous rappelant que la partie n'est pas encore gagnée.Nous devons démontrer que notre solidarité est plus forte que jamais. Je souhaite que nous exprimions clairement notre volonté de voir les milliers de personnes atteintes de la maladie vivre dans la dignité, au sein d'une société québécoise ouverte et respectueuse.L'occasion nous est donnée d'agir en encourageant et en appuyant le travail extraordinaire du personnel et des bénévoles du CPAVIH. Leur prèsence constante auprès des personnes atteintes de la maladie et de leurs proches mérite non seulement notre admiration, mais également notre soutien. Merci de votre engagement. Bernard Landry, Premier ministre du Québec."